J'ai de nouveau rencontré cet humble et grand poète qu'est Pierre Dhainaut. Je souhaite donc bon vent à ce nouveau livre de Sabine Dewulf (aux éditions des Vanneaux) qui lui est consacré...
...Il a plu cette nuit,
c'est la première fois que je regarde,
jusqu'au silence qui résonne.
Sac, ressac, je ne juge pas,
l'instant demeure,
l'écume transparente.
Je m'interromps comme je parle,
en la marée,
chaque jour y a-t-il un jour de plus?
Le ciel n'est jamais vide, le sol nous porte,
on n'aperçoit aucun arbre,
on sait pourtant qu'ils sont proches.
Une marge, un rivage,
il n'y a de secret que le visible
épanoui...
C'est face à l'océan qu'il faudrait naître
afin que notre cri se mêle aux cris d'oiseaux,
au grand matin de la conscience, de la louange,
toujours nous serions disponibles. Une fois, une seule,
ici, fût-ce par tempête, avons-nous pris peur,
et la respiration, avons-nous cru pouvoir
la contenir ? Un appel sans frontière,
le monde, une arche, la mort s'y tiendrait à son rang...
Murs ou fenêtres lisses, étroits, est-ce encore
une chambre, dès que l'on y ramène un nouveau-né?
Nous n'osons pas le prendre entre nos bras :
l'arche est-elle autre part qu'en ce berceau
en ce sommeil de paix? Une force en émane,
la vie qui se donne à la vie plus qu'un rivage
aux vents perpétuels.
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3 commentaires:
Bravo Sabine ! Je suis admirative.
Bonne continuation et bonne route sur le chemin de la poésie et autres concerts de mots !
Merci Martine
Très chère Madame Dewulf, vous rappelez-vous de moi ? Kévin Stachowiak ? Un ancien du collège grand d'1m93 ? Membre du club de relax ? :)
Soit, J'aime beaucoup votre blog, je fais moi aussi des poèmes et écrits mais a la limite du dépressif mais bon j'ai toujours eu ce petit coté mélancolique et solitaire.
J'aimerai vous recontacter par e-mail si c'est possible afin de dialoguer de littérature, philosophie ..etc Est-ce possible ?
Cordialement,
Kévin
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